1. Introduction
Ah ! Iiiiih !!!! éèèèh! : autant de cris
que poussent parfois des archéologues fatigués ou non. Cette
pratique interroge nos sociétés contemporaines assoupies.
Si les archéologues crient, pourquoi ne feraient-ils pas la grêve
de la faim ? Ce sera l'objet de ma première partie. Puis je conclurai
brièvement. Enfin, je mettrai un point final, et je poserai mon
stylo. C'est alors que je passerai à table, mais n'anticipons pas.
2. Première partie
Ah ! Iiiiih !!!! Eèèèh! : autant de cris que poussent
parfois des archéologues fatigués ou non. Or, si certains
sont fatigués, d'autres le sont encore plus, si bien qu'ils dorment
à poings fermés. Exemple : si un archéologue A crie
Ah !, Iiiiih !!!! ou encore éèèèh! , un autre
archéologue B a toutes les chances de se réveiller, pour
peu qu'il se trouve à côté de A et qu'il dorme. Allons
plus loin : si un exemple aussi parlant est possible, que dire de la situation
générale, où l'on voit couramment du côté
de nos plates-bandes des troupes d'archéologues alternant cris et
sommeil profond ?
J'entrevois la possibilité d'une contradiction : Oui (diront
certains êtres malveillants) mais peut-être que les archéologues
crient dans leur sommeil. D'où par un raisonnement par l'absurde,
etc. Ces antiennes sont cônnues, tristement célèbres.
Mieux vaut les passer sous silence, sous peine de réveiller dans
nos consciences chenues les heures les plus sombres de l'histoire de ma
journée, quand il reste plusieurs heures avant l'heure légale
du repas. Je mentionnerai seulement, du bout de mes petits doigts, que
si telle archéologue pousse des petits soupirs de réplétion
dans sa sieste, cela n'invalide en rien mon raisonnement. Au contraire
: c'est, osons le dire, l'exception qui confirme la règle.
3. Conclusion
Vu que mes contradicteurs restent coi, je reste sûr d'avoir raison.
A table!!
Je remercie fraîchement Excelsior Pinini pour ses
suggestions sur ce thème, malgré ses sarcasmes et sa mauvaise
volonté évidente à se rappeler mon nom. |